Franchir le pas ! S’autoriser ! Oui, c’est possible !
Mais sur la route menant à l’atelier, vous rencontrerez forcément des obstacles.
Pour vous aider à les franchir, voici les réponses aux objections les plus souvent formulées.
J’ai le désir d’écrire mais je n’en suis pas capable ?
La participation à l’atelier ne suppose aucun pré-requis.
L’atelier est un lieu où tout le monde est en confiance et où on peut se faire confiance.
A l’atelier, il n’y a aucune autre obligation de résultat que de découvrir et d’approfondir ce que la lecture et l’écriture peuvent vous apporter. Pas de niveau ! Pas de jugement de valeur !
Je n’oserai jamais lire mes textes à vois haute.
L’atelier établit un cadre spécifique.
C’est un lieu à l’écart, clos, dont rien ne sort vers l’extérieur.
Tous les participants y sont à égalité. Ils lisent tous ce qu’ils ont produit. Ils partagent tous les bénéfices de cette sortie de soi, par l’intermédiaire des mots qui, selon l’expression du poète Eugène Guillevic « vous mitraillent à l’intérieur ».
Je ne trouve jamais le temps d’écrire chez moi ! Encore moins d’aller dans un atelier d’écriture !
L’atelier crée le cadre temporel dont vous avez besoin : un espace sanctuarisé dans votre agenda.
C’est un temps pour vous, privilégié, trois heures que vous isolez dans votre emploi du temps, à rythme régulier, mais sans pression (1 fois par mois seulement).
Vous êtes entraîné par le groupe, par l’animateur qui vous espère…
Mes moyens financiers sont limités.
Certes, la participation aux ateliers de L’ïle des mots suppose une contribution financière, mais elle demeure très modeste.
Elle soutient une démarche professionnelle et un travail de préparation assidu.
Les bénéfices de l’atelier ne se limitent pas au temps que vous y passez : « Lire et écrire, c’est mieux vivre » !
L’écriture est un acte solitaire. Je ne vois pas pourquoi la pratiquer en atelier ?
La solitude est effectivement la compagne de tous les écrivains. Mais la plupart d’entre eux éprouvent la nécessité d’en sortir par moments, par la publication, par la rencontre avec leurs lecteurs.
A l’atelier, vous travaillez en même temps que d’autres qui partagent votre passion. Ils deviennent vos premiers lecteurs en même temps que vous devenez le leur. Cette communauté est stimulante.
Vous avez des retours immédiats sur ce que vous produisez. L’écoute confraternelle des autres participants, celle professionnelle de l’animateur vous permettent de mettre à l’épreuve l’émotion suscitée par vos textes, les réactions provoquées par vos idées.
Les retours que vous font l’animateur et les autres participants accélèrent la mise à distance qui vous permet de progresser, d’améliorer vos textes.
L’écriture, ça ne s’apprend pas ! C’est un don. Si on ne l’a pas, l’atelier ne sert à rien. Si on l’a, on n’a pas besoin de professeur !
Le premier objectif des ateliers de L’île des mots, c’est que vous découvriez ce que la lecture et l’écriture ont à vous apporter, à vous, personnellement : ce n’est pas affaire de don.
L’écriture, ça s’apprend. Dans les pays anglo-saxons, les ateliers de « Creative writing » des grandes universités forment les écrivains professionnels qui remporteront les prix Pulitzer et les Booker Prize de demain. Certaines activités de L’ïle des mots sont plus particulièrement tournées vers ceux qui souhaitent publier des oeuvres achevées, qui ont besoin de conseils techniques et d’un soutien avisé pour accompagner leur patient travail de réécriture.