Le « livre forum » à la librairie Le Comptoir des Lettres 52 Boulevard Saint-Marcel, 75005 tél. 01 53 61 42 74.

Une fois par mois, le jeudi 18h00,

animé par Aliette Armel, écrivain et critique  et Clémence Cochan, libraire.

Un lieu ouvert à tous pour échanger autour de romans choisis autour d’un thème.

Le « livre forum » mode d’emploi

  • Une séance de deux heures (18h00-20h), un jeudi par mois, à la librairie Le Comptoir des lettres,
  • Chaque séance est centrée autour un livre ou deux livres récemment publiés, en présence (ou non) de leur auteur.
  • Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les livres avant la séance pour y participer.
  • Il n’y a pas d’inscription préalable, d’engagement de participation, l’entrée est libre dans la limite des places disponibles.

Dates 

  • 19 octobre 2017
  • 23 novembre 2017
  • 14 décembre 2017
  • 11 janvier 2018
  • 15 février 2018
  • 15 mars 2018
  • 12 avril 2018
  • 17 mai 2018

Livres présentés 

  • 19 octobre : Claudie Gallay en présence de l’auteur ! 

« L’auteur des Déferlantes (2008) vient de publier un magnifique roman, La beauté des jours (Actes Sud). Elle y développe sur 400 pages parcourues par un souffle puissant et rythmées par de courts et vifs chapitres, la rencontre inattendue de Jeanne, qui mène une vie dite « ordinaire », avec l’oeuvre très contemporaine de l’artiste Marina Abramović. Comment Jeanne passera-t-elle de la prise de conscience que sa vie est « Entravée. Empêchée. Prévisible » à la sensation d’un profond – et libre ! – équilibre qu’elle éprouve dans la dernière page du livre ? C’est tout l’enjeu de ce roman contemporain, ancré dans une France encore proche de la ruralité. » Aliette Armel, critique littéraire.

  •  23 novembre : Deux de nos « coups de coeur  » !
  • Célia Houdart, Tout un monde lointain, P.O.L., 2017

« Dans son nouveau roman, Célia Houdart utilise la célèbre villa E. 1027 à Roquebrune-Cap-Martin pour confronter deux générations. Elles vont s’entrechoquer, s’apprivoiser, pour mieux se mêler. Au sein d’un paysage épique, des fils se tissent et s’allongent pour lier les personnages au lieu et à son histoire. Un texte troublant au charme subtil et envoûtant ». Seylane Aycik, libraire au Comptoir des Lettres ».

François Le Gueut qui a accompagné pendant plusieurs semaines les visiteurs de la villa E. 1027, évoquera son histoire et présentera son architecture.

  • Frederika Amalia Finkelstein, Survivre, Gallimard

« Au lendemain des attentats du 13 novembre, une jeune femme de 25 ans erre dans Paris. Dans sa tête, une foule de questions, en lien direct avec cette violence visible qui impacte notre monde contemporain, une violence historique par sa mise en scène et sa diffusion, depuis Oradour-sur-Glane ou la dictature argentine.
Au-delà de sa dimension de quasi témoignage, c’est la parole d’une génération, celle de jeunes adultes qui doivent se construire, avancer sans certitude. Un petit texte intense et réfléchi, porté par une belle plume littéraire. » Clémence Cochan, libraire au Comptoir des Lettres.

  • 14 décembre  : Guillaume Poix, en présence de l’auteur (sous réserves)

Les fils conducteurs (éditions Verticales) est le premier roman de Guillaume Poix, né en 1986, dramaturge et metteur en scène et ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure.            « Quand les enfants crèvent les écrans, quand ils arrachent le plastique et fractionnent les écorces de cette forêt véreuse, quand ils posent les doigts sur les fils conducteurs, les dénudant de leur enveloppe isolante pour atteindre l’âme dont ils jaugent la souplesse, le courant pourrait surgir, s’accrocher à leurs phalanges, les mordre — et puis les avaler. »

Près du port d’Accra, au Ghana, dans une immense décharge de produits électroniques, Isaac et Moïse initient Jacob à la « fouille ». Trois jeunes garçons plongés dans les déchets de l’obsolescence industrielle auxquels Guillaume Poix donne une grâce singulière.

  • 15 février  : le dernier roman de Paul Auster, 4 3 2 1 (Actes Sud, janvier 2017)en présence de son traducteur Gérard Meudal. C’est par un roman d’une particulière ampleur que Paul Auster a fêté ses 70 ans !  Il ne faut surtout pas se laisser intimider par ses 1024 pages  : dès qu’on a ouvert ce livre, on ne peut plus le lâcher ! Sa construction éblouissante interroge la part du hasard sur laquelle repose le destin de chaque être humain : que ce serait-il passé si, à un instant donné, nous avions fait un autre choix ? Si nous avions fait prendre une autre route à notre voiture ? Si, pendant un camp d’été, le jeune newyorkais Ferguson n’avait pas obéi à son impulsion  : sortir sous l’orage… à la rencontre de la branche d’arbre qui allait mettre fin à son existence à l’âge de 13 ans ?  En faisant alterner, au fil de 7 chapitres, 4 versions différentes de la vie de ce même personnage, Archie Ferguson, Paul Auster emporte son lecteur à travers les dédales des possibles qu’offre toute vie, confrontée tout autant aux événements de la grande Histoire (l’assassinat de JF Kennedy) que des tragédies familiales (la mort du père)…
    Mais comment un traducteur prend-il ses marques face à pareille entreprise ? Comment passe-t-il de l’univers de Salman Rushdie (qu’il traduit depuis 10 ans) à celui de Paul Auster , Comment arrive-t-il à rendre limpides pour le lecteur français toutes ces spécificités nord-américaines que sont le base-ball, le football américain ou encore les camps d’été pour adolescents et ces conventions sociales où l’appartenance religieuse joue un rôle important ?
    Ce sont ces questions, et bien d’autres, que vous pourrez poser à Gérard Meudal.
  • 12 avril  : Le Clezio : retour à l’Ile Maurice et immersion en Corée
    • Alma, Gallimard, 2017
    • Bitna, sous le ciel de Séoul, Stock, 2018
  • 17 mai